Le mot de la députée

Le mot de la députée

Ce qu’il faut savoir à propos des amendements "Glyphosate"...

Les amendements ont été présentés en milieu de la dernière nuit d’examen du texte après une semaine de débats - jour et nuit, samedi et dimanche compris - sans qu’une information préalable n’ait été diffusée sur les conditions de leur présentation.


Ces amendements « glyphosate » noyés dans la masse, ont été appelés à une heure très avancée de la nuit. Cela ne devrait pas être. Le respect des citoyens et des parlementaires qu'ils représentent, exige un examen ordonné des textes. C'est tout le sens que nous aimerions donné à la révision constitutionnelle. Il est temps que les débats sur des enjeux majeurs ne soient pas repoussés par la majorité au plus tard de la nuit et ainsi sans portée. 

Sachons qu'au final, les partisans de l'inscription de l’interdiction du glyphosate dans la loi - dont je suis - n’ont pas de regrets à avoir sur le résultat.  Sans l’accord de la Majorité et du Gouvernement, rien ne passe. La place d'une opposition que l'on doit à tout prix préserver dans les débats doit être au coeur de la réforme des institutions. Et, ne leurrons pas le citoyen, l'absence d'interdiction du glyphosate  dans la loi à trois ans, résulte de la seule volonté et responsabilité de l'actuel Gouvernement.
J'ai mené le combat politique et citoyen et toujours défendu ma position en cohérence avec l'exigence sanitaire qu'exige notre planète et la biodiversité dont l'effondrement doit nous commander une toute autre politique.


En l’espèce ce qui comptait, c’était notre main tendue au Gouvernement. Mais  ni ce dernier, ni sa majorité ne l'ont saisie, convaincus de l'utilité de ne pas aller contre les lobbys et en apparence un monde agricole qui est  pourtant le premier à en souffrir. Il faut le savoir, le problème est bien là.

Lors du vote final de la loi, mercredi dernier, je me suis exprimée contre l’adoption de  ce texte principalement pour ce motif.

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