Le mot de la Députée



L’école de demain
L’éducation et la jeunesse sont au cœur de nos préoccupations. Avec la création de 60 000 postes d’enseignants, il est possible d’apporter une réponse qualitative en matière d’éducation, en particulier dans les territoires ruraux et les quartiers sensibles. Depuis le début de mon mandat, je me suis mobilisée sur ces questions en faisant valoir :
1)Que les maires ne peuvent pas être avertis tardivement d’une suppression de poste, a fortiori de classe et qu’il importe donc de stabiliser sur une période si possible de trois ans l’organisation scolaire de la commune ou du RPI. La réponse peut être trouvée par un conventionnement des communes avec l’Education nationale, portant à la fois sur l’aspect qualitatif, quantitatif et matériel des moyens mis à disposition. C’est par exemple ce que nous avons pu mettre place avec les communes de la Chapelle-de-Bragny, Nanton, Etrigny et Lalheue, première convention élaborée dans  le département.
2)Qu’il faut veiller à un maillage du territoire et éviter la fermeture de la dernière classe dans une commune, sans compenser cette suppression par un autre service public. Pour aboutir, l’approche solidaire doit être privilégiée comme cela a été le cas tout récemment avec les RPI de Montagny-près-Louhans / Ratte et de Saint-Usuge / Vincelles. Dans cet objectif, l’émergence de pôles petite enfance de 2 à 3 ans est encouragée. Ce dispositif pionnier permet de stabiliser la démographie scolaire en élargissant le territoire concerné et en offrant aux parents un service public gratuit de grande qualité, renforçant ainsi l’attractivité du territoire et subsidiairement le pouvoir d’achat des parents. Nous tentons également de mettre en place ce type de pôle à Flacey-en-Bresse.
3)Cette réflexion doit être poursuivie en faveur d’une école en milieu rural qui n’a rien à envier aux établissements urbains. Ainsi nous faut-il condamner à l’avenir toute classe unique regroupant plusieurs niveaux, jusqu’à cinq quelquefois !
La question scolaire apparaît comme un élément incontournable de l’aménagement du territoire ainsi qu’un investissement pour l’avenir qui justifie mon implication très forte dans ce domaine depuis quatre ans. Si une satisfaction unanime ne peut pas être partagée, en revanche la qualité du travail sur le terrain avec l’implication des maires et de la direction académique, dans le cadre d’une politique budgétaire beaucoup plus favorable depuis 2012, ne peut être que soulignée.

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