Service public de la justice: ma lettre au Premier Ministre et à la garde des Sceaux

Service public de la justice: ma lettre au Premier Ministre et à la garde des Sceaux

Ce mercredi 22 avril, j'ai adressé au Premier Ministre ainsi qu'à la garde des Sceaux, suivie en cela par l’ensemble des membres de mon groupe politique à l’Assemblée nationale, cette lettre sur la nouvelle amplitude qui doit être donnée au service public de la justice.

A raison de la crise sanitaire, ce dernier à été réorienté sur les urgences selon des modalités que j’approuve très majoritairement. Un excellent travail a été mené avec les procureurs, les juges d’application des peines et les directeurs des services pénitentiaires. C’est le cas ici à Chalon-sur-Saône, et un peu partout en France. Il en est de même de l’urgence s’agissant de l’enfance en danger ou de certaines situations familiales.

Pour autant, les victimes, les justiciables qui ont admis cette mise en parenthèse, se taisent et cette situation ne peut durer le temps de la crise sanitaire. L’Etat de droit impose la reprise des affaires judiciaires au plus tôt.

Ce n’est jamais facile d’intervenir dans l’organisation de ce service public de la justice, marqué par le sceau d’une indépendance constitutionnelle que je respecte totalement et rappelle même lorsque des parlementaires ou des ministres se prêtent au jeu de la discussion autour d’une décision de justice.

Cette lettre que nous savions faire polémique et de nature à réveiller des corporatismes, est là pour rappeler simplement que si des juridictions font un travail admirable, se mobilisant déjà pour que les stocks de dossiers, et donc les attentes des justiciables, soient gérés et examinés au plus tôt, en lien avec les avocats mobilisés, ceci n’est pas le cas partout.

 

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