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Les Français et l’Assemblée nationale : perception du mandat et du travail des députés

Les Français et l’Assemblée nationale : perception du mandat et du travail des députés

Ce mardi 23 novembre, Richard Ferrand, Président de l'Assemblée nationale a présenté les conclusions de l'enquête "Les Français et l’Assemblée nationale. Perception du mandat et du travail des députés".

Cette étude, commandée par l'Assemblée nationale, a été réalisée par l'institut CSA entre le 13 octobre et le 13 novembre 2021, auprès d'un large panel de 4 500 personnes résidant en métropole et en outre-mer, afin de savoir ce qu’elles pensaient, tant de l'institution que des députés qui la composent.

1/ Connaissance & satisfaction vis-à-vis de son député : des Français mitigés

  • 50% des Français disent connaître leur député, un chiffre qui n’a cessé de chuter depuis 1985, puisque 62% des personnes interrogées savaient alors qui était le député de leur circonscription.
  • Moins de 30% des Français ont été en contact avec leur député. La proximité entre le député et ses administrés s’avère plus élevée dans les communes rurales.
  • 50% des Français se déclarent satisfaits du travail des députés.
  • 59% des Français déclarent que le rôle de l'Assemblée nationale est utile contre 80% en 1985.
  • Si le député s’avère le deuxième élu préféré des Français après le maire et devant le sénateur, sa cote est cependant en baisse (35% contre 54% en 1985).

2/ Des Français qui se disent mal informés sur l’Assemblée nationale

  • 61% des Français se disent "mal informés" sur l’Assemblée nationale. Un chiffre proche de celui de 1985, qui s’élevait à 59%.

3/ Des attentes claires vis-à-vis des députés pour un ancrage local plus fort, un besoin de proximité

  • Un tiers des Français interrogés souhaite que les députés aient davantage de pouvoir dans leur territoire et à l'échelle nationale.
  • 70% des Français considèrent que le député devrait s’occuper en priorité "des problèmes de son territoire d’élection", contre 29% "des problèmes nationaux". D’après l’étude, cette implication locale doit se traduire surtout par le traitement des dossiers locaux et une présence physique sur le terrain (réunion, échanges…)
  • Cette volonté d'ancrage local et de proximité ne signifie pas que les Français souhaitent revenir sur le non-cumul des mandats, 73% d’entre eux considérant que "c’est une bonne chose".

4/ Des députés qui n’échappent pas à la défiance qui touche l’ensemble des institutions, dans un contexte où la violence n’indigne plus…

  • 44% des personnes interrogées accordent leur confiance à l’Assemblée nationale en tant qu’institution, loin derrière le trio de tête incarné par la gendarmerie, l’armée et la police.
  • 68% des Français comprennent le sentiment de mécontentement qui peut parfois s'exprimer, mais seuls 13% approuvent les "comportements violents" à l'égard des députés.

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