Vers un élargissement du périmètre du projet "Territoire zéro chômeur de longue durée"

Vers un élargissement du périmètre du projet "Territoire zéro chômeur de longue durée"

Une réunion s’est tenue jeudi en mairie de Tournus sur la définition du périmètre du projet « Territoire zéro chômeur de longue durée » (TZCLD), dans lequel la commune est fermement engagée depuis trois ans. Alors que cette démarche a été lancée avec succès dans 10 territoires au niveau national depuis 2016, une seconde phase est en cours et le projet de Tournus en fait partie. 19 communes appartenant aux intercommunalités "Mâconnais-Tournugeois", Terres de Bresse et "Entre-Saône-et-Grosne" ont d’ores et déjà adhéré au projet.

Mais pour être définitivement retenu à la fin de l’année 2021, le projet local, porté par l’association CLE pour l’Emploi, doit notamment élargir son assise démographique. C’est pourquoi le maire de Tournus, Bertrand Veau, avait convié Jean-Claude Bécousse, président de la Communauté de communes Entre Saône et Grosne, Christophe Ravot, président de la Communauté de communes Mâconnais-Tournugeois, Béatrice Lacroix-Mfouara, maire de Cuisery, accompagnée de son adjointe Isabelle Pirat, et Jean-Claude Nicolas, adjoint au maire de Sennecey-le-Grand.

Ces élus, qui ne connaissaient pas vraiment « Territoires zéro chômeur de longue durée », se sont montrés très intéressés par cette expérimentation qui permet de redonner un  travail à des personnes très éloignées de l’emploi, via la création d’une Entreprise à but d’emploi (EBE). Les conseils municipaux de Cuisery et Sennecey-le-Grand devraient se prononcer avant la fin de l’année sur leur adhésion au projet TZCLD. En cas de vote positif, ces deux communes pourraient constituer un socle avec Tournus en capacité de convaincre d’autres municipalités de l’utilité de ce projet permettant de lutter efficacement contre le chômage de longue durée.

De son côté, la représentante d’« Active » a précisé que cette association chalonnaise pouvait permettre de créer en 2021 un poste de chargé de projet à moindre coût, grâce à des subventions de la Région Bourgogne Franche-Comté et de l’Agence de la transition écologique (Ademe).

Un article de la dernière revue de "Territoires zéro chômeur de longue durée" :

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