Le mot de la Députée

Le mot de la Députée

Le tout nouveau Premier ministre a délivré, ce mercredi 15 juillet, son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Une grande majorité de député.e.s a été surprise, voire consternée par une prestation sur un mode "années 50". Sa déclaration, au fond, n'a pas suscité la confiance et l'espoir.

Jean Castex a d'abord annoncé que le plan de relance était reporté à début septembre. Or il y a urgence, chaque jour perdu accroît la facture et la fracture, et l'inquiétude est là.

Les propositions avancées, comme le moratoire sur l’installation de nouveaux centres commerciaux et les économies d’énergie, relèvent de l’évidence. Il en est de même pour les propositions de la Convention citoyenne pour le climat, qui correspondent, ni plus ni moins, à ce que nous étions nombreux à défendre avant et après 2017, et en particulier lors du débat sur la révision constitutionnelle.

Ce n'est pas non plus avec la présentation d'un Commissariat au Plan, qui nous renvoie 70 ans en arrière, que nous allons sauver la planète et prendre ainsi en considération les aspirations de la jeunesse. Et, le Gouvernement refuse toujours d’interdire par la loi aux entreprises aidées par l’Etat de verser des dividendes le temps de cette crise.

Ce discours du Premier ministre nous promet un « nouveau chemin », des « mesures de rupture », une « réinvention », mais en réalité rien ne change vraiment.

 

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