Journée d'échanges: "Dialoguer pour agir: Partager la complexité, construire des priorités"

Journée d'échanges: "Dialoguer pour agir: Partager la complexité, construire des priorités"

Mercredi 24 juin, le Président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a organisé, à l’hôtel de Lassay, une journée de débats autour du thème "Dialoguer pour agir : Partager la complexité, construire des priorités". Ce colloque a répondu à la demande du Président Emmanuel Macron, adressée par courrier au début du mois de juin, au Président de l’Assemblée nationale, du Sénat et du Conseil économique, social et environnemental, d’élaborer des propositions sur l’après COVID19. Il s’agissait de réfléchir aux leçons que nous pouvions tirer de la crise sanitaire, tant sur le plan économique, sociétale, sanitaire et écologique.

La réflexion s’est ainsi engagée autour de quatre ateliers :

  • l’organisation de l’État et les missions des collectivités locales ;
  • les enjeux liés à la souveraineté, dans tous les domaines ;
  • les nécessités environnementales qui s’imposent à notre économie et les opportunités qui en naissent ;
  • l’activité économique et sociale, l’engagement de ses acteurs dans les domaines de la formation, de l’emploi et de l’innovation.

Associations, syndicats, représentants patronaux, citoyens, élus locaux et conseils de développement ont échangé pour définir ensemble les priorités du pays après la crise que nous traversons et élaboré un rapport restituant les travaux menés.

J’ai, pour ma part, participé à l’atelier sur les enjeux environnementaux, lors duquel les ONG ont exprimé leur lassitude d’être conviées à des débats de cette nature sans voir de changement s’opérer et que l’heure était désormais à l’action et non plus à l’explication.

Devant participer à la commission d'enquête sur l'indépendance de la justice, je n'ai, malheureusement, pas pu assister à la restitution des travaux. Selon, l'opinion largement partagée, la conclusion de la journée s'est faite de manière assez peu dynamique, laissant penser que les acteurs sollicités, ne croyaient guère à l'efficacité de cette action de communication. 

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