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Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques : audition de représentants de France Stratégie, sur la mobilité sociale des jeunes

Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques : audition de représentants de France Stratégie, sur la mobilité sociale des jeunes

Ce mercredi 2 septembre, les représentants de France Stratégie sont venus présenter devant le Comité d'Evaluation et de Contrôle des politiques publiques, leur rapport sur la mobilité sociale des jeunes.

France Stratégie est une institution autonome placée auprès de la Première ministre, qui contribue à l’action publique par ses analyses et ses propositions. Elle anime le débat public ; éclaire les choix collectifs sur les enjeux sociaux, économiques et environnementaux ; et produit des évaluations de politiques publiques.

Rapporteure de cette mission d’évaluation realtive aux politiques publiques en faveur de la mobilité sociale des jeunes, j'ai interrogé M. Gilles de Margerie, commissaire général de France Stratégie sur les points suivants :

-> Pour nombre d’observateurs, chercheurs ou acteurs de la société civile, la France souffre d’un empilement de dispositifs qui ne constituent pas une véritable politique de la jeunesse. En résulte un manque de cohérence et de stratégie. Quelle est votre analyse ?

-> Comment concilier les objectifs de mobilité intergénérationnelle et intragénérationnelle ? Comment traiter la question des clivages économiques et sociaux entre générations et celle des inégalités qui fracturent la jeunesse ? 

-> Votre rapport est centré sur l’analyse des politiques qui ont un impact sur la catégorie des 15-30 ans. Les trajectoires et réussites des jeunes de cette tranche d’âge résultent d’un processus de sédimentation sur le très long terme comme France Stratégie l’a par ailleurs montré dans une note récente sur la force du destin. L’effort ne devrait-il donc pas être porté sur les premières années de la scolarisation ? Comment mieux cibler les politiques de lutte contre les inégalités scolaires dans le temps et les publics visés ?

-> Votre rapport étudie le plan d’investissement dans les compétences et estime que l’information sur les objectifs des programmes, sur les aides existantes et sur les gains de la formation paraît cruciale pour convaincre les publics cibles d’entrer et de rester dans les dispositifs. La problématique du non-recours aux droits sociaux ou aux dispositifs d’insertion dépasse largement le seul manque d’information et recouvre différents enjeux, notamment ceux relevant de la citoyenneté socio-économique. Quelles pistes de réflexion vous paraissent devoir être explorées en ce sens ?

-> L’apprentissage est un dispositif qui connaît depuis quelques années un fort développement, jusque dans l'enseignement supérieur. Vous semble-t-il être efficace pour favoriser la mobilité sociale ? Si une amélioration en termes d’insertion professionnelle peut être constatée, qu’en est-il pour la mobilité professionnelle ?

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