Permanence parlementaire aux Prés Saint-Jean à Chalon-sur-Saône

Permanence parlementaire aux Prés Saint-Jean à Chalon-sur-Saône

Chaque dernier jeudi du mois, j’organise une permanence parlementaire à la maison de quartier des Près Saint-Jean à Chalon-sur-Saône, à laquelle je convie les conseillers départementaux du quartier. Les demandes d’aides sont très variées et ce 29 avril j’ai reçu Guy Tales qui souhaitait attirer mon attention sur le procès de l’amiante. Depuis 26 ans, les victimes d’Eternit attendent que le procès se poursuive au pénal. La réparation matérielle est déjà instruite dans le cadre du Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante (FIVA). J’ai rappelé que depuis 2016, les actions de groupe étaient reconnues pour porter des affaires en justice et que je signerai leur pétition adressée à François Molins, procureur général près la Cour de cassation.

Puis, un groupe d’habitants « historiques » du quartier a souhaité me faire part de l’augmentation des incivilités qui sont commises dans le secteur ainsi que de la vétusté de certains équipements ou aménagements. Les règles élémentaires ne sont pas respectées et ce climat anxiogène fait que de nombreuses personnes hésitent à sortir de leur appartement. Les poubelles sont dégradées, les trottoirs jonchés de nids de poule et chacun constate que divers trafics existent, en toute impunité.

La police municipale dispose de locaux dans le quartier, mais les habitants regrettent qu’ils soient peu nombreux. Mes interlocuteurs ont le sentiment que leur quartier ne compte pas et que tout va bien à Chalon-sur-Saône où les seuls travaux engagés sont pour le centre-ville. Pourtant, l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) dispose de crédits, mais sans l’accompagnement participatif des communes ou des intercommunalités, il n’est pas possible de lancer des opérations de réhabilitation. J'ai précisé que j'allais saisir le maire de Chalon-sur-Saône et l'Etat de cette question.

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