#Guerre en Ukraine

Le mot de la députée

Le mot de la députée

Ce jeudi 24 février a mis fin à l’espoir de l’Occident ; celui de trouver une issue diplomatique aux menaces de Vladimir Poutine. L’Europe ne croyait pas réellement à une opération militaire. C’est pourtant l’option choisie par le chef d’Etat russe, qui a envahi l’Ukraine depuis la Biélorussie et la Crimée et bombardé plusieurs sites du pays, deux jours après avoir reconnu l’indépendance du territoire séparatiste de Donetsk et celle du territoire de Louhansk. 

Si l’ampleur de l’opération est surprenante et extrêmement préoccupante, dire que nous découvrons les exigences de Vladimir Poutine serait mentir. Dès 2008, Moscou a utilisé la même stratégie et les mêmes justifications avec la reconnaissance des Républiques d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud en Géorgie, à l’issue d’une guerre éclair, qui a laissé place à un conflit gelé depuis. L’histoire s’est répétée avec l’annexion de la Crimée en 2014.

A l’heure où les bombes tombent sur l’Ukraine, nous ne pouvons que regretter qu’un débat d’ampleur sur les questions de sécurité n'ait pas eu lieu entre l'Europe et la Russie. Ce débat aurait dû se tenir bien en amont et en tout état de cause, dès que l’Ukraine a exprimé sa volonté d'entrer dans l'OTAN. 

La réponse européenne doit être à la hauteur de l’enjeu de paix dans le monde. Il s’agit de fixer clairement une ligne rouge et dans une riposte aussi rapide que décisive, laisser une fenêtre ouverte pour un accord. Aujourd'hui, mes pensées vont aux victimes et à leurs familles. J’exprime tout mon soutien au peuple ukrainien, et l'espoir d'une paix retrouvée. 

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