#ChateauDeBalleure

Faux avis sur internet : Google condamné à lever l'anonymat de deux internautes auteurs d'avis illicites concernant le Château de Balleure

Faux avis sur internet : Google condamné à lever l'anonymat de deux internautes auteurs d'avis illicites concernant le Château de Balleure

Il y a presque un an, j'avais rencontré Amarante Puget et Raoul Salama qui gèrent une maison d’hôtes exceptionnelle (les deux chambres sont classées « 5 épis » par Gîtes de France) au sein du château de Balleure à Etrigny. Mes interlocuteurs étaient alors en conflit depuis plusieurs mois avec l’entreprise Google concernant deux notes particulièrement défavorables postées sur le site internet Google Maps, émanant d’internautes qui, en réalité, n’ont jamais fréquenté le château et cherchent uniquement à discréditer les propriétaires en faisant chuter la moyenne générale de l’établissement sur le site concerné.

Ces faux avis de clients portent gravement atteinte à l’engagement exemplaire de personnes très attachées à bien faire leur travail. J’avais donc saisi de cette problématique Cédric O, alors secrétaire d’Etat en charge de la Transition numérique et des Communications électroniques, par une question écrite publiée au Journal Officiel le 24 août 2021.

Le 21 juin dernier, Google Ireland, siège européen du géant américain Google, a été condamné par la Cour d'appel de Dijon à révéler les identités de deux personnes accusées d'avoir émis des faux avis sur cet établissement. Google est également condamné à payer les frais de justice, ainsi que 2 000 euros à la maison d'hôtes. La Cour ne condamne en revanche pas à la suppression des messages, question qui sera traitée ultérieurement lors d'un procès au fond.

La Cour estime que la maison d'hôtes a "un motif légitime" à obtenir de Google tout élément permettant "l'identification du ou des auteurs des notes litigieuses" afin de pouvoir, lors d'un procès ultérieur sur le fond, déterminer si elles émanaient effectivement de personnes qui n'ont pas été clientes du Château de Balleure.

La question de la transparence des algorithmes et de l'éthique entourant les avis ainsi postés est un sujet majeur que cette action contentieuse vient, seulement, en partie éclairer.

A lire aussi