JSL - Plaidoyer pour la culture




J'ai été élue en mars 2011 conseillère générale du canton de Sennecey-le-Grand et nommée  par Arnaud Montebourg,Vice-présidente en charge de la Culture jusqu'à mon abandon volontaire de ce mandat exécutif à la suite de mon élection de députée en juin 2012. 

Dès le départ, un travail passionnant a été entrepris, dans ce domaine majeur de la Culture que notre cher Arnaud avait su préserver du plan de sauvetage de 2009. C'est important de s'en souvenir. Je tiens ici à remercier toute l'équipe administrative avec laquelle j'ai travaillé au Conseil général, certains depuis sont partis, je pense à Jacques Debot qui vivait tant et si bien cette Culture, d'autres, bien connus de nous tous, sont encore des militants actifs. Ils savent que je les remercie. 

Nous avons réintroduit les aides aux communes et aux associations, en excluant les privés, pour les monuments non protégés en abondon d'aides publiques. Nous avons introduit le principe de la souscription permettant aux citoyens de participer à ces actions de restauration. Nous avons refondé l'action culturelle et introduit de nouveaux concepts, l'idée du petit lieu culturel, lancé celle de l'année de l'eau, du feu, de la pierre, du vent pour les thèmes de restauration du patrimoine. Nous avons réorganisé le réseau des écoles de musique et préservé le rôle essentiel des fanfares.... Tout cela a été porté ensuite et fort bien par ma chère collègue Ghislaine Colombo, assistée de Jean-Pierre Chapelon. 

Plus localement, je voulais faire du canton de Sennecey-le-Grand, un lieu d'expérimentation de l'identité culturelle à cette échelle communale et intercommunale. L'opposition active au mauvais sens du terme ... très forte dans un territoire resté aux mains de la droite pendant 30 ans, n'y a vu qu'une démarche électoraliste et politique au sens le plus médiocre, alors que nous savons tous que les associations,  dans quelque domaine que ce soit, ont dans leur ADN, une indépendance qui en fait une de leurs raisons d'être. Je note avec une certaine ironie que cette idée serait reprise par  la commission Culture de la communauté de communes, commission qui s'est réunie pour la première fois près d'un an après les élections municipales (d'ailleurs, merci à un de nos amis d'avoir réveillé la belle endormie).

J'avais dit en son temps dans la presse ma déception - mais non ma surprise- de constater que la Vice-présidence à la Culture avait été rayée des listes de la Communauté de communes... On m'avait alors répondu crédits.... C'est par une Vice-présidence, portée par un ou une élue convaincu(e), et non une simple commission, que dans ce territoire peu irrigué par la préoccupation culturelle à raison d'une politique locale totalement absente dans ce domaine, que par une alchimie complexe, le rayonnement culturel local peut se produire. 


Pour finir, je dirais comme dans l'article du JSL que je vous propose de lire à ce sujet, qu'en ces temps forts de crise, où les valeurs sont bousculées, la culture au sens le plus large, est un élément d'insertion et de vivre ensemble. C'est le meilleur moyen de comprendre le monde dans lequel on vit, de s'insérer et de se sentir bien. 

Bonne lecture.

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