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Rétrospective sur le premier mois de la nouvelle législature

Rétrospective sur le premier mois de la nouvelle législature

La session extraordinaire à l'Assemblée nationale se termine dans quelques jours. L'ambiance est électrique et bruyante. Nous sommes loin d'un travail de compromis qui exige des approches raisonnées et dépassionnées.

Les députés de mon groupe politique se sont exprimés de manière quasi unanime sur les cinq projets de loi examinés dans l’hémicycle :   vote POUR le texte sur la situation sanitaire, texte de la commission des lois pour lequel en tant que Vice-Présidente, j'ai fait valoir sans difficulté l'utilité d'accompagner le Gouvernement dès lors qu'il s'agissait d'acter de la fin de l'Etat d'urgence ; vote d'ABSTENTION concernant celui  relatif au pouvoir d'achat ; vote CONTRE le projet de loi de finances rectificative au motif essentiel que les superprofits ne sont pas appelés à contribuer à l’effort national et deux votes POUR les textes examinés par la commission des Lois et pour lesquels là encore j'ai défendu un tel vote. Voir mes explications de vote ici.

Ces votes ne sont pas identiques à ceux d’autres groupes de la NUPES, lesquels ont voté majoritairement CONTRE les différents textes. Cela ne crée pas de difficultés entre les groupes d'opposition et le principe d’une liberté de vote des socialistes et apparentés, est une réalité désormais bien ancrée. 

Il n'y aura pas de session extraordinaire en septembre. Pour la première fois depuis des années, ce mois n’est pas réservé au Gouvernement pour l’examen de ses projets de loi. Est-ce de bonne augure pour la fabrication de la loi ? On peut raisonnablement le penser et espérer une période  de rentrée réservée au travail partagé sur les textes législatifs à venir. L'agenda est déjà rempli par des auditions et des réunions en commission ou au sein du groupe.

Nous nous retrouvons le 26 août avec LA LETTRE hebdomadaire et le 17 septembre à la fête de Frangy, lieu de débat et de rencontre pour tous. 

Je vous souhaite un bel été.

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