Une occasion manquée dans le dossier du méthaniseur : la "charte des bonnes pratiques" sans l'adhésion de l'ADEB

Une occasion manquée dans le dossier du méthaniseur : la "charte des bonnes pratiques" sans l'adhésion de l'ADEB

Le méthaniseur va être construit au lieu-dit "La Bertaudière", entre les communes de Condal et Varennes-Saint-Sauveur.

Voici ma réaction suite à la parution mardi 20 avril dans le Journal de Saône-et-Loire d'un article précisant que l'Association de défense de l'environnement bressan (ADEB) refusait de signer la "charte des bonnes pratiques" avec l'entreprise Evergaz, porteuse du projet de méthaniseur, et les communes de Condal et Varennes-Saint-Sauveur :

Dans le cadre du projet d’usine de méthanisation à Condal et Varennes-Saint-Sauveur, la charte des « bonnes pratiques » entre les différents acteurs du dossier, dont la société Evergaz, ne sera finalement pas signée par l’Association de défense de l’environnement bressan (ADEB). C’est une occasion manquée et je regrette vivement cet échec.

En tant que députée, j’ai œuvré depuis le début pour la signature de cette charte qui pouvait devenir une référence nationale. Les maires des communes concernées ont été au rendez-vous de cette action innovante permettant à une association de citoyens d'accompagner un tel projet.

Lors de la deuxième réunion de concertation qui s’est tenue le 21 janvier dernier à Condal en présence des services de l’Etat, chacun a pu exprimer librement son point de vue. Il appartenait à l'entreprise à l’origine du projet d'entendre ces arguments et de porter dans la charte des engagements forts, notamment en matière de contrôle et de communication. Cette charte concertée représentait un moyen d'avancer, plus vite et mieux que par les seules règles prévues par la loi.

On ne peut pas à la fois redouter les contentieux, dire qu'ils ne sont là que pour faire obstacle à des projets de cette nature et ne pas saisir cette main tendue par une association responsable pour accompagner utilement une opération d’un telle importance suscitant des inquiétudes légitimes dans la population. Une belle occasion manquée pour le groupe Engie qui met en avant l'innovation mais la limite à la production industrielle et non à une transparence renforcée.

L'article paru dans le Journal de Saône-et-Loire du vendredi 23 avril :

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