Collège de Cuiseaux : revoir le système des dérogations
La presse s’est faite l’écho des revendications portées par des parents d’élèves du secteur de Cuiseaux au sujet de la carte scolaire et du refus qui leur est opposé à toute dérogation hors celle concernant la fratrie.
Sans revenir sur le fond de l’affaire et les deux lettres que j’ai adressées à ce sujet à la Rectrice, puis au Ministre de l’éducation nationale, je considère impératif que les règles de dérogation soient revues par le ministre de l’éducation nationale, de sorte que l’intérêt supérieur de l’enfant soit enfin et réellement pris en compte. Il n’est pas satisfaisant d’admettre que des enfants puissent parcourir plus d’une vingtaine de kilomètres pour se rendre à leur collège d’affectation imposé par le conseil départemental ( Saint-Amour en l’occurrence, dans le Jura), alors que trois kilomètres les séparent du collège de Cuiseaux, ville qui constitue leur bassin de vie.
Les autorités jouent chacune leur partition, le conseil départemental du jura parle de sauver le collège de Saint-Amour, le conseil départemental de Saône-et-Loire se retranche derrière la position de son voisin et il en est de même des directions académiques.
Situation bloquée donc ! C’est pourquoi j’ai saisi le ministre en lui demandant de bien vouloir revoir les règles de dérogation et faire en sorte que le déplacement des enfants, dont la durée est préjudiciable en termes de sécurité, de fatigue et de développement durable, soit examiné de manière aussi sérieuse que celle qui est faite pour ne pas séparer les fratries. Je doute qu’une réponse positive intervienne d’ici la prochaine rentrée. Mais l’argumentation tient et les parents de ces élèves sont mobilisés.
Ajoutons que si les Régions avaient la compétence pour gérer les collèges comme elle l’ont pour les lycées, les problèmes absurdes de frontière administrative entre ces deux département seraient évités, pour le plus grand bonheur des enfants.
