Participation à la table-ronde « Le Grand Débat, et la suite ?  »

Participation à la table-ronde  « Le Grand Débat, et la suite ?  »

Ce mardi, l’association Démocratie Ouverte et par Système D, incubateur d'intérêt citoyen organisait une table-ronde sur le sujet « Le Grand Débat, et la suite ? ». Dans le cadre de mon intervention, j'ai rappelé que le Grand Débat est  une initiative utile et que le principe d’une telle organisation qui pourrait prendre la forme d’une journée ou d’une semaine citoyenne, devrait être retenu avant toute élection. Mais, aussi que plusieurs propositions en amont de la réforme constitutionnelle faites au nom de mon Groupe, avaient été reprises ensuite par le Grand Débat : Il en est ainsi du referendum d’initiative partagée « revisité », de sorte qu’il soit enfin opérant. En effet aujourd’hui, un cinquième des membres du Parlement (soit 185 parlementaires), soutenu par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales (soit 4,57 millions d’électeurs) sont nécessaires pour mettre en œuvre ce dispositif. Ces seuils sont bien trop élevés pour que ce dispositif soit opérant. L’abaissement des seuils requis s'impose et c'est ce vers quoi tendrait le Gouvernement. A cette occasion, rappel a été fait de l'importance de  reconnaître au député le rôle d’animateur et de facilitateur de la participation citoyenne au niveau local et national.

Enfin, Le droit de pétition doit aussi être revivifié.  Si la réforme du règlement de l’Assemblée nationale permettra aux députés de discuter au sein de l’hémicycle des pétitions ayant atteint 500 000 signatures, elle n’emporte toutefois aucune obligation. Cette possibilité doit donc devenir contraignante dans le cadre d’un contrat équitable entre le citoyen et le parlementaire.Par ailleurs, n'oublions pas qu'il y a une fracture numérique en France, et qu'il faut avoir une main tendue vers le citoyen, via le numérique mais aussi par la présence humaine. La proximité du député est essentielle dans la société de confiance que nous voulons garantir, plus encore à l'ère de la digitalisation.

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