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Disparités de la couverture vaccinale en France

Disparités de la couverture vaccinale en France

À la suite des annonces du Président de la République le 12 juillet dernier et à l’adoption du projet de loi "relatif à l’adaptation de nos outils de gestion de la crise sanitaire" le 25 juillet, le rythme de la vaccination s'accèlère partout en France. Cependant, plusieurs lignes de "fracture" vaccinale traversent le pays.

Les données calculées par le géographe de la santé, Emmanuel Vigneron, mettent en évidence une France divisée sur le plan de la vaccination entre Nord-Ouest/Sud-Est,  centres urbains/périphéries, et communes riches/pauvres.

La France est divisée par une diagonale qui part du sud-ouest jusqu’à l’est. Le nord-ouest étant bien vacciné, contrairement au sud-est du pays.

Le géographe nous précise que cette carte "montre que les causes sont à chercher au-delà de la santé : dans la perception de la maladie, qui est peut-être plus importante que le vécu de l’épidémie. Cela illustre probablement une certaine difficulté de pénétration des discours officiels, un refus de ce qui vient de “Paris”, ou encore un sentiment antigouvernemental ».

La fracture est identifié aussi entre les centres et périphéries. On constate en effet que les villes moyennes et une grande partie de la première couronne les entourant sont très vaccinées. A mesure que l’on s’éloigne du centre, le retard paraît toujours plus grand. 

Reste une fracture particulièrement flagrante à l’intérieur des métropoles : ce sont les disparités sociales qui ressortent. Avec parmi les moins vaccinés, les arrondissements plus populaires du Nord-Est parisien, la Seine-Saint-Denis, l’est de la Seine-et-Marne, les quartiers nord de Marseille, ou encore Vaulx-en-Velin. A l’inverse, l’Ouest parisien et francilien, les 5e et 7e arrondissements marseillais, concentrent un grand nombre de vaccinés.

En Bourgogne-Franche-Comté, c’est aujourd’hui 70 % des personnes âgées de 12 ans et plus qui ont désormais reçu au moins une première dose, selon l’ARS. 

En Saône-et-Loire, 64% des habitants ont reçu une première dose et 52,8% ont reçu les deux doses, au 24 juillet dernier.

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