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Rencontre avec le Groupement des agriculteurs bio de Saône-et-Loire (Gabsel)

Rencontre avec le Groupement des agriculteurs bio de Saône-et-Loire (Gabsel)

Rencontre vendredi dernier à ma permanence de Louhans avec le président du Groupement des agrobiologistes de Saône-et-Loire (Gabsel), Olivier Devêvre, agriculteur à Cortevaix, accompagné de Christophe Roux, vice-président et agriculteur à Dampierre-en-Bresse. 

Nous avons échangé sur les inquiétudes des agriculteurs, bio ou conventionnels, qui sont les mêmes, notamment au sujet des disparités des charges sociales en Europe, du coût des énergies et du prix de vente de leurs productions. Mes interlocuteurs souhaiteraient que le consommateur puisse connaître précisément, via une étiquette, le montant des marges de chacun des intervenants (producteur-transformateur-vendeur).

Le prix de rachat des produits bio par les transformateurs est en très forte chute sur le lait, les œufs ou les fruits. Les céréales sont elles aussi concernées, comme l’orge bio qui était valorisée à 330 euros la tonne en 2022 contre 150 € en 2023, soit au même prix qu’une production classique.

Plus localement, la Saône-et-Loire compte 633 agriculteurs en 2023 engagés dans le bio, contre 583 l’année précédente. 45 d’entre-eux sont en conversion (20 viticulteurs, 6 éleveurs et 12 maraîchers). La loi Egalim a été abordée avec l’obligation d’avoir dans la restauration collective et scolaire, 20 % de produits bio et 30 % de produits avec un label qualité.  

Pour atteindre l’objectif de cette loi, le Gabsel et Bio-BFC ont mis en place une plate-forme « Manger Bio Bourgogne Franche Comté », facilitant l’approvisionnement des restaurants en produits bio. Une campagne de communication « Bio réflexe », financée en partie par l’Etat, sera à nouveau diffusée au niveau national. 

Mes interlocuteurs ont souhaité que je saisisse le ministre de l’Agriculture des préoccupations de la filière.

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