Dans les allées du salon de l’agriculture
Je me suis rendue mercredi, entre deux séances à l’Assemblée nationale, au salon international de l’agriculture, et en particulier sur le stand Bourgogne-Franche-Comté. Cette année, la promotion des produits régionaux comme la volaille de Bresse, la viande charolaise, les vins de Saône-et-Loire ou
le Comté s’est déroulée sur fond de crise agricole.
Consciente de l’importance de ces enjeux pour notre territoire, j’ai reçu à ma permanence de Louhans, deux jours avant cette journée, trois représentants de la FDSEA avec mon suppléant Frédéric Cannard, lui-même « paysan » comme il aime à le dire.
Nous avons notamment abordé les questions de l’étiquetage de l’origine des produits transformés, d’une meilleure répartition des marges entre producteurs, transformateurs et distributeurs et de l’instauration d’un prix citoyen.
Nous avons notamment abordé les questions de l’étiquetage de l’origine des produits transformés, d’une meilleure répartition des marges entre producteurs, transformateurs et distributeurs et de l’instauration d’un prix citoyen.
Je vais saisir dans les prochains jours le Ministre de l’Agriculture de ces questions.
D’ores et déjà, la question de l’étiquetage des produits transformés est au cœur des discussions au niveau européen. A mon sens, la France doit être résolument pionnière dans ce domaine. Il s’agit en effet de permettre au consommateur de faire son choix en fonction de la provenance du produit. Nous savons tous que « l’exception agricole française » est synonyme de qualité et de « bien vivre ».
