#Remaniement

Le Gouvernement s'ins(A)ttal à droite

Le Gouvernement s'ins(A)ttal à droite

Après des jours de feuilleton politique rythmé par les chaînes d’information en continu, nous avons découvert jeudi soir un gouvernement qui s'ins(A)ttal à droite, dans la suite d'une OPA sarkoziste décomplexée, enterrant le macronisme.

Mis à part la jeunesse du nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, et la surprise du chef avec la nomination de Rachida Dati (mise en examen pour corruption et trafic d’influence) à la Culture, dix ministres sur quatorze restent en place.

De grands enjeux comme la santé (une ministre déléguée alors que l’hôpital est en crise et les médecins absents du territoire), le logement ou les transports restent dans l’ombre. L’Education nationale, budget le plus important de l’Etat, n'a même pas son propre ministère. Et que dire de la place des femmes dans ce nouveau gouvernement ?

Toutefois, ne faisons pas de procès d’intention à Gabriel Attal, qui promet « de l’action et des résultats » pour notre pays, qui en grand besoin. Nous jugerons les actes, s’agissant notamment de la hausse annoncée du prix de l’électricité au 1er février ou celle des franchises médicales.

Au-delà des stratégies de communication, il faut se focaliser sur les difficultés rencontrées par nos compatriotes au quotidien. Parmi les grands défis à relever : la santé, et la lutte contre la précarité qui gagne toujours plus de terrain en France. « Vaincre la pauvreté n'est pas un acte de charité, c'est un acte de justice », disait Nelson Mandela. Dans une puissance mondiale telle que la France, cela ne paraît pas un objectif démesuré. 

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