Rentrée scolaire dans la circonscription

Rentrée scolaire dans la circonscription

La rentrée scolaire est un moment privilégié pour rencontrer la communauté enseignante et administrative, mais aussi les élèves et leurs parents.

Les visites dans l'ensemble de la circonscription, que  mon équipe organise depuis 2012, nous permettent de constater les progrès et les points d'obstacle à la bonne marche de l'établissement et d'en parler avec le Directeur académique et la Rectrice.

En Bresse, avec mon suppléant Frédéric Cannard, nous avons visité les écoles de Saint-Usuge et de Simard. Direction ensuite de l'autre côté de la Saône, avec l'école de Nanton, puis le collège de Sennecey-le-Grand où l'arrêt brutal de trois contrats aidés-CUI, comme partout en France, pose problème. A raison de cette interruption, connue seulement depuis août 2017, des solutions doivent être apportées, Je m'y suis employée en demandant dès ce mardi à la Rectrice d'autoriser un recrutement sur un demi-poste d'AED (assistant d'éducation) de l'une d'entre-elles. Une action doit être menée par ailleurs auprès du Conseil départemental.

D'une manière générale, les contrats aidés ont été mis en place par tous les gouvernements, lesquels ont fait le calcul économique et social qu'un tel dispositif était indispensable. Ce Gouvernement devra revenir en partie sur les décisions précipitées qu'il vient de prendre. Et quand ce même Gouvernement répond que les dotations des collectivités locales ne baisseront pas en 2018, au regard du vent de protestation qui se lève contre la suppression de contrats aidés, c'est en réalité une réponse électoraliste en lien avec les prochaines sénatoriales, et non la prise en considération au fond des problèmes humains et sociaux posés par cette décision brutale.  Certains bénéficiaires s'étaient mobilisées pour les deux ans  à venir et  voient aujourd'hui leur contrat s'interrompre au bout d'un an. A cela s'ajoutent évidemment les difficultés rencontrées d'une part, par toutes les associations et, d'autre part, les collectivités du monde rural. 

 A l'école maternelle Saint-Exupery à Chalon-sur-Saône, c'est un vrai bonheur que de voir enfin mis en place un accueil pour les moins de trois ans. Il est essentiel d'ouvrir ce type de classes partout en France. Les enfants ne vont à l'école que selon le rythme qui leur convient, les parents contractualisant avec l'équipe enseignante. Les femmes peuvent s'organiser plus facilement dans des secteurs où elles  sont souvent en recherche d'emploi, pour effectuer des démarches...

Il nous faut réfléchir désormais à une école des parents, une innovation sociale qui permettrait de rassembler les associations travaillant sur l'apprentissage de la langue pour des familles d'origine étrangère dont les enfants sont scolarisés,  mais aussi de délivrer des messages et d'échanger sur les questions pédagogiques pour amplifier en famille la qualité du travail mené à l'école.

A lire aussi