Le mot de la députée

Le mot de la députée

Dans le contexte sanitaire que nous connaissons, j’entends la souffrance et les inquiétudes des citoyens. A ce jour, la vaccination de toutes les personnes volontaires représente notre meilleure chance contre ce virus qui bouleverse notre vie quotidienne, sociale et professionnelle depuis près d’un an, et nous sommes fondés à réclamer une vaccination massive et rapidement mise en oeuvre.

Cette campagne de vaccination dont il est hélas constaté par nous toutes et tous que le démarrage a été raté, doit s’amplifier massivement, partout sur le territoire et en particulier dans les régions les plus impactées. Le réseau des pharmacies et des unités mobiles doivent faciliter l’accès à cette vaccination et pallier le manque chronique de médecins. Cette campagne ne doit pas devenir le motif d’une surenchère politique déplacée. Il va de soi que le pays est prêt dans toutes ses composantes, à contribuer à la réussite de cette campagne, le Gouvernement le sait et il lui appartient de l’organiser d’une seule voix.

Les restaurateurs, les cafetiers, les acteurs du monde la Culture ont exprimé leur détresse de ne pouvoir rouvrir leurs espaces, alors que toutes les normes sanitaires étaient appliquées. Cette privation est aussi la nôtre et je profite de ce message pour les assurer de mon soutien.

Mais la crise sanitaire ne doit pas masquer la crise écologique. L’environnement doit être plus que jamais le guide et le prisme de toutes les politiques publiques. La prise de conscience de la jeunesse me rend optimiste sur le choix des combats de la nouvelle génération, qui ne doit pas être la grande oubliée de cette période difficile.

Le projet de création du Parc Naturel Régional de Bresse amorcé en 2019 - partagé avec les élus locaux dans une démarche transpartisane que je tiens à saluer - s'inscrit dans cette  logique de développement durable, à même de nous préserver de pandémies récurrentes.

A toutes et tous, je renouvelle aujourd’hui mes vœux les plus chaleureux pour la nouvelle année, et parce que l’espoir s’impose à nous, je vous propose, comme le dit si bien le poète, de « devancer sur la montagne, les premiers rayons du soleil ».

A lire aussi