Les excès de langage desservent la cause de la sécurité publique républicaine
Quelques jours après la mort du jeune Nahel, à l’issue d’un contrôle de police, il s’agit tout d’abord être en empathie avec une famille qui souffre face à la disparition tragique et absurde de l’un des siens. Il faut également soutenir l’appel au calme du maire de Nanterre et de nombreux élus pour sortir de cette spirale destructrice qui se répand dans notre pays.
En parallèle, l’action judiciaire doit être exemplaire et menée en toute indépendance.
Ce drame met en lumière l’absolue nécessité de remettre en question la stratégie de contrôle des populations, mais également la formation et l'accompagnement des jeunes policiers. Il s’agit ici non pas d’accabler une institution qui, dans l’immense majorité des cas, accomplit son devoir de la meilleure manière, mais d’évaluer le cadre et les conditions qui régissent ce travail.
En tout état de cause, la loi « sécurité publique » de 2017 ne peut être considérée comme un « permis de tuer ». Ces excès de langage desservent la cause de la sécurité publique républicaine que nous défendons.
