#Israël-Hamas

Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur de ce monde

Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur de ce monde

Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur de ce monde

« Le 7 octobre dernier, le groupe terroriste islamiste Hamas a attaqué Israël et les citoyens israéliens lors d’une offensive à l’ampleur inédite et extrêmement meurtrière, engendrant la riposte militaire d’Israël, le siège complet de la bande de Gaza et ouvrant la voie à la guerre, à des milliers de morts et de blessés. Cette attaque résulte de la conjonction d’une organisation islamiste dont l’objectif est l’éradication pure et simple d’Israël et d’une politique israélienne radicale, portée par un gouvernement d’extrême droite. Ce dernier déconstruit l’Etat de droit, fragmente la population, poursuit l’installation de colonies illégales dans les territoires palestiniens et renvoie la jeunesse palestinienne à une colère qui sert une extrême droite israélienne intensifiant sa politique d’annexion des territoires palestiniens. 

Rien ne saurait justifier des actes terroristes, les meurtres de masse et les prises d’otage de civils (hommes, femmes, enfants, personnes âgées), les mises en scène odieuses de meurtres ou de détention. Le Hamas ne recherche en aucune façon la paix. L'extrême droite israélienne ne veut pas s'engager dans la construction de deux Etats. La communauté internationale doit prévenir cet engrenage mortifère. La reconnaissance de deux États souverains vivant côte-à-côte, portés par des forces progressistes défendant une solution de paix durable, apparaît comme l’unique solution à ce conflit. L’ONU doit prendre toute  sa part dans la résolution de ce conflit. L'Europe, la France doivent porter cette parole de paix, qui passe par la reconnaissance de deux Etats ainsi que l'a d'ailleurs rappelé le Président de la République dans son intervention télévisée du 12 octobre.

"Une paix qui n'est pas un sujet d'amateur, mais un chemin sinueux, ardu, terrifiant. Lorsque les armes se tairont, car elles devront se taire, il faudra à nouveau des partenaires pour réussir la paix au Proche-Orient. Il faudra les forces les plus humanistes de la communauté internationale pour les entourer et, s’il le faut, les canaliser ; pour dire aussi aux puissances qui soutiennent et financent depuis l’ombre le chaos, que nous savons et que nous n’acceptons pas", ainsi que l'exprime si bien Bernard Cazeneuve. 

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