#Motion de censure

La motion de "défiance" déposée après la déclaration de politique générale de la Première ministre

La motion de "défiance" déposée après la déclaration de politique générale de la Première ministre

Mercredi dernier, la Première ministre a prononcé devant l’Assemblée nationale son discours de politique générale présentant la politique du Gouvernement pour le quinquennat.

Elle a fait le choix de ne pas solliciter la confiance des députés après le discours, ce qui ne s’est presque jamais vu dans l’histoire de la Vème République. Seuls Maurice Couve de Murville (1968), à droite, et Michel Rocard (1988), Edith Cresson (1991) et Pierre Bérégovoy (1992), à gauche, n'avaient pas engagé la responsabilité du gouvernement, après leur discours de politique générale.

Certes, l’article 49.1 de la Constitution, n'impose pas une obligation, mais elle relève cependant d'un processus démocratique essentiel. Ne pas poser la question de confiance, c'est une erreur. En effet, la majorité relative n'exclut pas la confiance, laquelle s'exprime avec l'abstention des partis d'opposition. Pour ma part, et sans doute avec plusieurs autres députés socialistes, je me serais abstenue, comme je l'avais fait lors du précédent quinquennat. 

Après une longue discussion au sein du groupe, il a été décidé de déposer une motion dite de "défiance", en miroir de l'absence de cette question de confiance, pour rappeler que l'opposition existe et qu'elle doit être prise en compte lors de l'examen des textes. 

Cette motion sera discutée lundi prochain en séance publique.

→ L'explication ci-dessous de la motion de censure :

 

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