Installation d’antennes relais et risques sanitaires ?

Installation d’antennes relais et risques sanitaires ?

Le déploiement des réseaux de téléphonie mobile entraine l'implantation de nombreuses antennes relais sur l'ensemble du territoire (un peu plus de 70 000). Aujourd’hui, avec le développement de la technologie, l’apparition de la 3G, puis de la 4G, et l'implantation des antennes pour un quatrième opérateur, les antennes doivent être de plus en plus performantes en émettant de plus en plus d’ondes. Nous sommes donc soumis à des champs électromagnétiques toujours plus puissants.

On constate par ailleurs, que de plus en plus d'individus sont considérés comme étant électro-hypersensibles. Malgré le fait qu'il n'y ait pas de démonstration probante de l'existence d'effets sanitaires, on ne peut formellement montrer l'inexistence d'un tel risque.

Vous pourrez trouver ci-dessous, les questions écrites adressées à la Ministre des Affaires sociales et de la Santé, sur ce sujet de santé publique.

 

  Question n° 11-00086 : déposée le 16 mars 2017 - en attente de publication

Mme Cécile Untermaier attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les préoccupations croissantes en termes de santé publique, des riverains d'antennes relais de téléphonie mobile, exposés aux champs électromagnétiques. Le déploiement des réseaux de téléphonie mobile entraine l'implantation de nombreuses antennes relais sur l'ensemble du territoire. Sans remettre en question la politique tendant à la couverture numérique du territoire national attendue par nos concitoyens, des riverains de plus en plus nombreux, vivant à proximité de ces antennes ou des lieux prévus pour leur installation, expriment leurs inquiétudes. Ces collectifs de riverains dénoncent, en premier lieu, le manque de concertation et d'information sur les risques que n'écartent pas les études scientifiques réalisées sur la dangerosité des ondes et des champs magnétiques. En cohérence, d'ailleurs, l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), dans son rapport rendu en 2009 sur l'impact des ondes électromagnétiques sur la santé, affirme ainsi que s'il n'y a pas de « démonstration probante » de l'existence d'effets sanitaires, « on ne peut formellement montrer l'inexistence d'un risque ». Ils dénoncent, en second lieu, l'absence de réflexion nationale et locale, actuellement, en France, sur les seuils d'émission des antennes relais, lesquels se situeraient à environ 40 volts par mètre (V/m), alors que la Suisse et plusieurs États membres de l'Union européenne auraient choisi d'abaisser sensiblement les seuils en question, jusqu'à 0,6V/m, pour limiter les risques. Aussi, lui demande-t-elle, d'une part, si le Gouvernement a pris dernièrement ou entend prendre des mesures imposant la concertation et l'information sur ce sujet avant l'implantation de ces dispositifs de téléphonie mobile dans les lieux urbanisés et, d'autre part, si des recherches médicales sont actuellement menées, à la demande de son ministère, sur cette question de santé publique et en particulier sur les effets des seuils d'émission retenus pour des antennes relais.

 

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